Derrière un récit finalement très classique (les aventures de Bonnie and Clyde du futur), c’est une allégorie, plutôt grossière mais amusante, du capitalisme sauvage et de ses effets dévastateurs. Les méchants sont d’immondes spéculateurs qui s’enrichissent scandaleusement alors que le reste de l’humanité est un prolétariat contraint de gagner péniblement le droit de vivre un jour, voire une heure de plus. Ce qui est amusant, c’est que Time Out est uniquement interprété par de jeunes hommes et femmes (tout le monde y à l’apparence de ses 25 ans). Ce qui permet aussi au cinéaste de présenter un film un peu poseur, rempli d’objets chics et peuplé de créatures pour magazines de mode. Time Out dénonce donc les horreurs du capitalisme avec les moyens de sa séduction. Jean-François Rauger

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