En son temps, cette dissection du travail minutieux des espions avait fait grand bruit. Hathaway a adopté un style documentaire, tournant en décors réels, avec voix off didactique et convaincants extraits d’archives secrètes, fournies par le FBI lui-même. Ce souci donne au film une rigueur narrative étonnante. Une fois la guerre terminée, le FBI continua d’aider à la diffusion du film : l’odieux nazi avait fait place à l’ennemi bolchevique, dont les méthodes d’espionnage n’étaient pas forcément différentes. — Aurélien Ferenczi

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