
Durant plus de deux heures, donc, un flic au regard bovin et son acolyte s’embrouillent et nous engluent dans un scénario balourd, ballot, prévisible et, d’ailleurs, plus de mille fois vu, que ce soit au cinéma ou dans des séries télé de seconde zone. Suspense inexistant. Humour zéro. Musique tonitruante. Sentimentalisme indécent de cucuterie. Quant à la réalisation, pataude, répétitive, elle se contente d’alterner de longues explications verbeuses avec des moments d’action plus bruyants que spectaculaires. — Pierre Murat