
Le plus stupéfiant est l’apparente aisance graphique de Nicolas Debon sur des techniques de dessin pointues et maîtrisées, a priori toujours à base de gouaches et crayons gras. Les détails réels des parois, les harnachements des alpinistes, leur opiniâtreté… tout est méticuleusement rendu et de fait, ça sent le vécu. Le choix des teintes n’est pas en reste, qui gère admirablement les faces ocre baignées de soleil rasant, les autres bleuies dans l’ombre, la grisaille d’une météo défavorable… Pour qui aime la montagne, c’est un pur bonheur de lecture. — Benoît Cassel