
J’vais t’expliquer, Michael : tes bouquins, c’est un peu comme les pull-overs que la tante Jocelyne nous concoctait dans le temps. On en recevait un par an, on se lassait un peu de l’inévitable col en V et des couleurs à la con, mais on admettait toujours que c’était bien tricoté. Fallait pas compter sur la tante Jocelyne pour des fioritures ou des trucs exubérants, mais elle touchait sa chique, la tante Jocelyne. Bref, on lui a jamais rien reproché.
Pareil pour toi, Michael – d’ailleurs, on lit tes bouquins presque aussi vite que tu les écris.