
Quand la garnison s’en alla et que la fanfare joua pour la dernière fois Goodbye Dolly Gray, Piemburg s’endormit [….]. Sur les vérandas les enfants et les petits-enfants des sergents-majors, maréchaux des logis et autres adjudants-chefs revendiquaient une grandeur que leurs ancêtres n’avaient jamais connue.
A Piemburg le temps s’était arrêté, marqué par les seules accumulations de la poussière sur les têtes de lion empaillées qui s’effritaient à l’Alexandra Club, et la distillation du snobisme. La médiocrité de Piemburg était venimeuse, et elle survivrait à tout.