
Sur un canevas classique – images d’archives, publiques et privées, extraits d’entretiens, séquences des films les plus marquants, commentées par son interprète, lien avec les réalisateurs comme Claude Chabrol ou Michael Haneke –, William Karel laisse Isabelle Huppert s’autoanalyser et disséquer l’essence de son métier. Et elle n’est pas avare de très belles considérations sur l’éternel mystère d’être actrice, entre plaisir personnel et réactions collectives. « Je ne joue pas un personnage, je joue une personne. Une personne, c’est plus vaste qu’un personnage. » — Jean-Claude Raspiengeas