
Monsieur Hulot fait bande à part, refuse la technique absurde, le culte de l’objet-roi. Il fustige la passivité, exalte le réflexe blagueur des enfants, l’écologie sociale, l’innocence et la rébellion contre les codes imposés. Mon Oncle est le portrait apologue d’un piéton convivial, complice des chiens errants, inapte à tout embrigadement. La chronique est subtile, gorgée de gags sonores, truffée de clins d’oeil, de plaisanteries visuelles. Elle est accompagnée d’une pimpante petite mélodie musicale, qui encourage l’homo tatien à vivre sa vie comme un interlude. — Nagel Miller