
Un faux calme : voilà la posture favorite d’Anthony Hopkins au cinéma qui (…) se régale de déverser un torrent de violence avec sang-froid et affabilité. Le documentaire de Clara et Julia Kuperberg semble indiquer que cette griffe tient moins à une composition de jeu qu’à une manière de spontanéité. Pour preuve, cette émission qui ouvre le film dans laquelle Hopkins, une petite quarantaine, est invité à se raconter. L’œil revolver mais narquois, timbre serein et posé, il explique combien ses années de formation au théâtre shakespearien ont été une torture individuelle et sociale, lui qui ne rêvait que de gloire personnelle. — Guillaume Loison
Dans ses mémoires, Laurence Olivier écrit : « Un jeune acteur de la compagnie, exceptionnellement prometteur, nommé Anthony Hopkins, m’a remplacé et a tenu mon rôle comme un chat tenant une souris entre ses dents ».
Je comprends les montres, je comprends les tyrans, je comprends les fous. Je ne sais pas pourquoi, je ressens une étrange compassion. Je comprends ce qui anime les gens à ces niveaux obscurs. — Anthony Hopkins