
Focaliser l’opinion contre les immigrés, en les prétendant responsables du chômage, permet de détourner des vraies responsabilités, celles des délocalisations ou de la fuite des capitaux. Comme toujours, on s’en prend aux faibles qui cherchent à survivre chez nous, plutôt qu’aux puissants qui nous désertent. Car la chasse à l’étranger, c’est en réalité la chasse aux pauvres.