
Liens du cœur, péchés d’orgueil et appât du gain, grand banditisme et gamins zonards. Fes ingrédients sans surprise pour un produit de consommation courante pas mal ficelé, si on n’est pas trop à cheval sur la vraisemblance de certaines séquences. Un ou deux messages induits valent le coup, n’en déplaise aux pisse-froid qui n’ont voulu y voir qu’une apologie de la débrouille armée dans laquelle bascule une toute petite partie de notre jeunesse banlieusarde, métissée ou pas. C’est pas The Wire, mais ça se laisse regarder.