
Les Rois de l’arnaque, ou comment une poignée de petits malins d’horizons divers s’est goinfrée grâce à une double connerie technocratique d’envergure, celle qui a consisté à instaurer le droit à polluer avec des titres assujettis à la TVA. Cette connerie-là suffirait à donner tout son intérêt à ce doc rythmé, mais il y aussi le profil des acteurs de l’époque, issus du XVIème bling bling comme des arrière-cours de Belleville. Une belle histoire de baltringues, bien narrée, à savourer paisiblement. Pour une fois que quelqu’un se fait 283 millions sans bosser et sans s’appeler Bolloré…