La chasse était ouverte… L’Amérique se retrouvait en plein milieu d’une guerre du base-ball… et d’une grève sauvage. Les joueurs avaient leur tsar à eux, J. Michael Storm ; il était beaucoup plus puissant que le commissaire et le président des deux ligues. Il n’acceptait de parler qu’à un seul type. Isaac Sidel, le maire de New York, fut contraint de se faire intermédiaire dans une guerre qu’il ne voulait pas. J. Michael Storm [emmenait] Sidel en voiture au Yankee Stadium, prenait place à ses côtés dans la loge des propriétaires d’équipes, regardait le terrain désert et se mettait à chanter.

Roman virtuose, kaléidoscopique, El Bronx est un conte à la noirceur teintée d’un humour souvent féroce. Il a pour cadre un quartier que l’auteur n’a cessé de radiographier au fil de ses métamorphoses. Avec ce mélange de réalisme et de merveilleux si caractéristique de son style, Charyn nous offre une vision désenchantée de l’Amérique, où les frontières entre le bien et le mal sont de plus en plus floues et où le seul salut pourrait venir de l’art et de l’éducation.Marc Chénetier

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