
C’est un peu névroses maternelles et conneries diverses chez les bobos, avec des ralentis à la con et une musique lourdingue pour souligner que l’amour est grave, que la jeunesse est émouvante et que c’est pas glop de vieillir. Le film n’a pas que des qualités, bordel non, oualalah non, mais quelques séquences sonnent particulièrement juste et emportent le morcif, on se laisse emporter comme si on était chez Bergman , ou presque.
Et puis faut dire que Chesnais émeut sans coup férir, égal à lui-même, Chesnais, tandis que Kiberlain déchire sa race tout du long, égale à elle-même.
Kiberlain.